"L’interopérabilité du DMA viole les droits fondamentaux", Apple conteste. La FSFE n'est pas d'accord. Si vous pensez également que l'interopérabilité est essentielle à la liberté des logiciels, soutenez-nous !

Communiqué de presse original de l'organisation des RMLL sur http://lsm.abul.org/press/CPunesco.php3

L'UNESCO répond à la demande de la communauté du logiciel libre de classer le logiciel libre au patrimoine mondial

Bordeaux, le vendredi 12 juillet 2002 - Cinq cent spécialistes et utilisateurs de logiciels libres sont réunis à Bordeaux depuis le 9 juillet 2002 à l'ENSEIRB sur le campus de l'université Bordeaux I pour des journées d'échange et de promotion autour du logiciel libre. Au cours de la dernière séance plénière, M. Abdoulaye Diakité sera présent au nom de l'UNESCO. M. Richard Stallman, fondateur de la Free Software Foundation et un groupe de développeurs de logiciels libre, remettront officiellement à M. Diakité des copies de logiciels GNU, d'Abuledu et du système Debian, qui sont tous des logiciels libres.

Les logiciels libres sont des logiciels qui garantissent quatre libertés fondamentales : la liberté de les utiliser, de les redistribuer, et même de les modifier et de diffuser les versions modifiées. Grâce à cela, dans le monde entier, des utilisateurs peuvent traduire, améliorer et adapter leurs logiciels pour leurs propres besoins. Ainsi, le logiciel libre contribue à assurer la protection des cultures locales, le multilinguisme, le développement et la conservation de l'information.

C'est pourquoi l'UNESCO, qui défend les mêmes valeurs, a tenu à répondre à l'invitation de la communauté du logiciel libre et à participer aux troisièmes Rencontres Mondiales du Logiciel Libre. « L'UNESCO a toujours encouragé l'extension et la diffusion de la connaissance et reconnaît que dans le domaine du logiciel, le logiciel libre diffuse cette connaissance d'une manière que le logiciel propriétaire ne permet pas. L'UNESCO reconnaît aussi que le développement du logiciel libre encourage la solidarité, la coopération et le travail communautaire entre les développeurs et les utilisateurs des nouvelles technologies. » a déclaré M. Abdul Waheed Khan, du département Communication et Information de l'UNESCO dans sa lettre adressée aux organisateurs des rencontres.

Ainsi, en recevant de manière symbolique le travail de plusieurs milliers de développeurs, l'UNESCO reçoit en même temps la demande de classement au patrimoine immatériel mondial de l'UNESCO. Ce classement permettrait d'appuyer la communauté du logiciel libre dans son combat contre la brevetabilité des logiciels qui freinerait son développement. Ceci contribuerait aussi à une meilleure diffusion du logiciel libre pour lutter contre les inégalités et développer dans le monde entier l'indépendance des utilisateurs des nouvelles technologies.

Contact presse :
Alix GUILLARD
mél : presse@lsm.abul.org
tél : 06 30 35 10 55